mardi 17 février 2015

Victimes d'un accident de travail, à quelles indemnités prétendre de la CPAM? Comment obtenir une indemnisation optimale de l'ensemble des préjudices subis?



Ce qu'il faut savoir :


Si vous êtes en arrêt de travail en raison d'un accident du travail, vous avez droit à des indemnités versées par votre caisse primaire d'assurance maladie (CPAM).

Le montant de l'indemnisation et les conditions de versement diffèrent de celles prévues pour un arrêt maladie.

Lorsque vous êtes victime d'un accident de travail, vous pouvez prétendre à d'autres indemnisations que les seules indemnités journalières de la CPAM.

C'est la raison pour laquelle, il est indispensable de contacter le Cabinet Benoît VETTES, Avocat compétent en indemnisation des accidents du travail pour obtenir les indemnisations optimales auxquelles vous pouvez prétendre.(préjudices physiques, préjudice moral, préjudices matériels, préjudices de vos proches, etc...).

Les compagnies d'assurances vous proposeront des sommes bien inférieures à celles que vous obtiendrez avec le Cabinet Benoît VETTES dont l'expérience et la compétence en matière d'indemnisation des accidents est reconnue depuis plus de 25 ans.


Dans un premier temps, la CPAM vous allouera des indemnités journalières selon les critères suivants:

Salarié concerné :

Si vous êtes victime d'un accident du travail occasionnant un arrêt de travail, vous avez droit a droit à des indemnités journalières (IJ) de la part de votre CPAM , destinées à compenser partiellement la perte de salaire.

Montant de l'indemnité :

Si vous êtes salarié mensualisé, la sécurité sociale détermine un salaire journalier de base, calculé en prenant en compte le montant de votre dernier salaire perçu avant la date d'interruption du travail, divisé par 30,42.

Un taux forfaitaire de 21% est ensuite déduit de ce salaire journalier de base.

Formule de calcul et montant maximum à verser

Pourcentage du salaire versé, dans la limite d'un montant maximum, selon la durée de versement des indemnités
Durée de versement des indemnités
Pourcentage du salaire journalier de référence
Montant maximum par jour
Du 1er au 28ème jour d'arrêt
60 %
190,35 €
À partir du 29èmejour d'arrêt
80 %
253,80 €


Revalorisation

Lorsque l'arrêt de travail est supérieur à 3 mois, vos indemnités journalières peuvent être revalorisées en cas d'augmentation générale des salaires :

soit par arrêté ministériel : la revalorisation est alors forfaitaire et un coefficient de 1,01 est appliqué au gain journalier de base,
soit dans le cadre d'une convention collective : le salarié doit alors demander par courrier à sa CPAM l'application de la revalorisation prévue par la convention en joignant à sa demande une attestation de son employeur.


Début de l'indemnisation

En cas d’accident du travail, le jour où se produit l'accident est intégralement payé par votre employeur. Les indemnités journalières vous sont versées par la CPAM à partir du premier jour qui suit l'arrêt du travail, sans délai de carence.

Il en est de même en cas de rechute ou d'aggravation de l’état de santé du salarié.

Durée

Les indemnités journalières sont versées pendant toute la période d'incapacité de travail, jusqu’à la guérison complète ou la consolidation de la blessure (ou le décès).

Si votre blessure est consolidée, un taux d'incapacité permanente (IPP) est fixé par la CPAM et vous ouvre droit au versement d'une rente viagère ou d'une indemnité forfaitaire en capital.

Indemnité complémentaire versée par l'employeur

L'employeur est tenu de vous verser une indemnité complémentaire durant votre arrêt de travail, si vous remplissez toutes les conditions suivantes :

justifier d'au moins une année d'ancienneté dans l'entreprise (calculée à partir de votre premier jour d'absence),
avoir transmis à l'employeur le certificat médical dans les 48 heures,
bénéficier des indemnités journalières versées par la sécurité sociale,
être soigné en France ou dans l'un des États membres de l'Espace économique européen (EEE).

Si vous êtes travailleur à domicile, salarié saisonnier, intermittent ou temporaire, vous ne pouvez pas bénéficier de ces dispositions.

Attention : en contrepartie de l'obligation de verser les indemnités, l'employeur peut recourir à une contre-visite médicale.

Montant

Sauf dispositions conventionnelles plus favorables (comme par exemple le maintien de salaire), le montant des indemnités versées par l'employeur est calculée de la manière suivante :
pendant les 30 premiers jours d’arrêt de travail, le montant correspond à 90 % de la rémunération brute que vous auriez perçue si vous aviez travaillé,
pendant les 30 jours d’arrêt suivants, le montant correspond aux 2/3 (66,66 %) de cette même rémunération.

Si votre absence entraîne une augmentation de la durée de travail des autres salariés, cette augmentation n'est pas prise en compte pour calculer la rémunération brute.

Si vous avez déjà bénéficié d'une ou plusieurs périodes d'indemnisation pour maladie par l'employeur dans les 12 mois précédents, la durée de versement est déduite du nombre de jours déjà indemnisés.
Lorsque les indemnités journalières versées par la sécurité sociale sont réduites (par exemple, en raison d'une hospitalisation ou d'une sanction de la CPAM pour non respect de la procédure), les indemnités complémentaires versées par l'employeur restent toutefois calculées sur le montant intégral des indemnités journalières.

Majoration des durées de versement

La durée de versement des indemnités versées par l'employeur est majorée, en fonction de votre ancienneté dans l'entreprise, de la manière suivante :
Durée de versement des indemnités complémentaires en fonction de votre ancienneté
Durée d'ancienneté dans l'entreprise
Durée maximum de versement des indemnités au cours d'une période de 12 mois
de 1 à 5 ans
60 jours (30 jours à 90% et 30 jours à 66,66%)
de 6 à 10 ans
80 jours (40 jours à 90% et 40 jours à 66,66%)
de 11 à 15 ans
100 jours (50 jours à 90% et 50 jours à 66,66%)
de 16 à 20 ans
120 jours (60 jours à 90% et 60 jours à 66,66%)
de 21 à 25 ans
140 jours (70 jours à 90% et 70 jours à 66,66%)
de 26 à 30 ans
160 jours (80 jours à 90% et 80 jours à 66,66%)
31 ans et plus
180 jours (90 jours à 90% et 90 jours à 66,66%)


La période des 12 mois de versement des indemnités s'apprécie, pour chaque jour d’arrêt de travail, de date à date. Tous les jours calendaires sont pris en compte.

Date de début de versement

Aucun délai de carence n'est prévu. Le versement des indemnités complémentaires commence dès votre premier jour d'absence.

Dans cette phase très difficile de votre vie, il est indispensable de vous faire assister du Cabinet Benoît VETTES, avocat compétent en indemnisation des victimes d'accident pour défendre vos intérêts et obtenir les meilleures indemnisations financières de l'ensemble des préjudices subis et engendrés par cet accident du travail.